Cette capture d’écran provient du « direct » du Monde (le torche-cul) au matin de l’élection de Trump à la présidence des « United Snakes of America » (comme nous le disait Jello Biafra dans le dernier ChériBibi). À quel point le journaleux du Monde qui répond est sérieux ? On s’en fout. Le Monde s’effondre et on s’en fout itou.
Perso, je m’apprête à voter en mai pour l’hologramme de Merluchon, un gage de transparence. Quelle blague la « démocratie ». Plutôt casser des portes au pied-de-biche pour reloger nos frangin(e)s qui se les pèlent enfermés dehors (j’y vais de ce pas, appelez mon avocat).
Bref, pour l’instant présent, j’écoute Crass, Do They Owe Us A Living ? (superbement repris par The Business, RIP Micky Fitz), en fumant un cigare ramené de Cuba arrosé d’une Chimay ramenée de Belgique (en banlieue, on voit du pays par procuration, tu crois quoi ?) et j’évacue la question que l’on m’a le plus posé ces derniers mois : « Quand c’est qu’il sort le prochain Chéribibi ? »
Je sais pas. On s’en fout non ?
C’est vrai que tout à mes atermoiements mortifères j’communique pas beaucoup sur mes suractivités patogènes – un ou deux papiers pour Le Monde Diplomatique, quelques autres pour CQFD, un sound-system au concert des 8°6 Crew à Bures-sur-Yvette, une présentation de Drunken Master 2 à la Fémis – mais t’as déjà pigé que j’étais pas fort-fort en autopromotion. La preuve, un passage d’une heure en direct sur France Cul(ture) m’a plus causé des aigreurs d’estomac que fait gonflé les chevilles ouvrières (clique sur les machins en rouge pour plus d’infos).
Oui, je gratte à gauche plus qu’à droite et ça laisse peu de temps à ma passion pour la presse populaire faite à la maison, mais ça aussi tu t’en fous. T’as pas besoin de mes efforts pour remplir ta vie et t’as bien raison.
N’empêche, si t’es dans les parages de ma banlieue ce mois de mars prochain, j’expose quelques-unes de mes pochettes de punk préférés à la médiathèque d’Ivry du 3 au 25, pis j’organise un p’tit concert pour pogoter dans la gueule de la sinistrose.
On se retrouve bientôt pour gerber sur le vieux Monde en rêvant de futurs meilleurs quoi qu’antérieurs.
Et comme disait Coluche, quand t’as juste ça à dire, tu ferais mieux de fermer ta gueule !
↧
Rêvera bien qui rêvera le dernier
↧